jeudi 31 octobre 2019

Peur et joie

L'Halloween est définitivement la fête de la peur par excellence. Est-ce que vos petits apprivoisent bien se sentiment qui est habituellement qualifier de désagréable? En général, un enfant à qui on fait faire le saut, sursautera et rira probablement par la suite. Certains autres se fâcheront de s'être laissé avoir. Dans de plus rare cas, ils se mettrons à pleurer.

Quoi de mieux que cette célébration ou sorcières, squelettes et Pokemons se côtoient pour transformer l'épouvante en excitation joyeuse.
Peut-être pourrions nous  profiter de cette occasion d'apprentissage pour nos enfants d'accueillir la diversité de sentiments qui nous assaillent au quotidien. Aidons les à mettre des mots sur ce qu'ils ressentent. ''Tu as eu peur? Tu as le droit d'avoir peur. Ça donnait vraiment la frousse, mais en fait ce sont des gens déguisés tout comme toi et ils s'amusent à nous apeurer.'' 

Sur ce, passez une belle soirée d'Halloween et une parade mémorable de vos costumes. Sucré vous le bec juste assez même si vous êtes des parents. Et n'oublier pas de vous amuser avec vos enfants malgré le ''rush'' de sucre et les crises qui viennent avec.


                                                                                                                   maman l'abeille

jeudi 24 octobre 2019

s'élever ensemble




Déjà tout près de neuf mois que je te porte, que je te pense. Te voilà prêt à voir le jour, à émerger de moi. Ta mise au monde se fait au moment même où je couche ces mots sur le papier. Je t’écris noir sur blanc. Des idées, une philosophie de vie se dessinent dans mon esprit depuis quelque temps. Dans un monde où tout semble aller trop vite, où on a parfois l’impression dêtre incapable de bâtir des relations solides et respectueuses avec notre entourage. C’est trop souvent en fin de vie ou aux prises avec la maladie que les gens réalisent qu’ils n’ont pas mis leurs priorités aux bonnes places. C’est à ce moment qu’ils vivront du regret. Ils s’avoueront alors : « J’ai le sentiment d’être étranger dans ma propre famille. Peut-être aurais-je dû leur accorder plus de temps et leur faire savoir à quel point je les aime?»

Ma préoccupation est plutôt que chacun puisse affirmer avoir vécu en écoutant le Grand Soi, en accordant de l’importance à ce qui nous fait vibrer. Car, je crois que c’est en travaillant sur soi qu’on travaille réellement pour le bien de notre famille. Nos enfants n’ont ni besoin de crouler sous le matériel ni besoin d’un surplus de confort. Ils ont surtout envie d’être guidés par des personnes épanouies pour une meilleure autonomie. J’irais même jusqu’à affirmer que les enfants sont nos meilleurs professeurs. Ces derniers nous poussent à réfléchir constamment et à réévaluer l’importance de nos obligations. C’est parfois douloureux de constater que nous avons fait fausse route à certains moments de notre vie. Ça demande beaucoup d’humilité de donner raison à plus petit que soi et à devoir réajuster le tir. Ma proposition est donc de prendre pour cible l’Amour dans chacune de nos décisions. Pour ce faire, il faudra parfois bondir vers l’inconnu, quitter nos confortables habitudes. De cette façon, nous réussirons à saisir ce que l’on croyait inaccessible. C’est en se surpassant sur le plan humain, principalement du côté relationnel que nous arriverons collectivement à atteindre linatteignable.

Les aînées que j’ai accompagnées et celle que j’accompagne ont toutes le même discours : quand on choisit d’agir avec amour, on multiplie les beaux jours. La grisaille du quotidien laisse alors place aux couleurs que chacun y appose. L’humanité a besoin de s’unifier dans ses différences. L’amour de son prochain engendre l’amour. L’harmonie à atteindre émergera par le nombre grandissant de mains tendues et bienfaisantes dans un esprit d’ouverture à l’autre. J’ai le sentiment que beaucoup de bonheur reste à vivre. C’est aussi ce que me dit Marie-Ange, mon aidée, et qui la rend si sereine. Portons en nous ses paroles de paix et elles viendront bientôt sur les lèvres de tous.

Ta mise au monde est pour moi un baume. Je souhaite que l’effet que tu as sur moi se répande sur de nombreux lecteurs. Le message à transmettre touche tout le monde et se veut universel. Tel un nouveau-né attendrissant, tu sauras peut-être amadouer les cœurs blessés et blessants. Tu inspires l’espoir. Te voilà bientôt achevé et complet. Ton authenticité est une force et non une vulnérabilité. Rayonne autant qu’il est possible, au-delà des frontières et à travers le temps. Que ta profonde vérité éclaire ceux qui peinent à croire en l’amour. Par mon souffle créateur, je t’encourage à enrayer les clivages entre les sexes et entre les générations. Apporte-nous la régénérescence tant souhaitable. 

                                                                                                      Roxange


jeudi 17 octobre 2019

Tu n’as pas demandé à venir au monde


Tu n’as pas demandé à venir au monde… en fait je ne le crois pas… peut-être… un peu trop spirituel comme réflexion pour moi aujourd’hui… mais bref, en quelque part je sais que c’est moi qui ai demandé que tu viennes au monde, c’est moi qui t’ai tant désiré, avec ton père, bien sûr… on te voulait, toi et tes frères. On vous voulait tellement! Crois-moi! 

Parfois, je te regarde et j’ai si peur de te perdre, si peur qu’il t’arrive un malheur, si peur de ne pas être à la hauteur et que tu me sois arraché.

Je sais ça ne parait pas quand je te chicane, quand je te crie après parce que tu as fait un mauvais choix. Tu me l’as déjà dit… parce que tu étais en crise, parce que tu ne savais plus comment arrêter d’avoir mal, mais tu me l’as dit 3 fois… « je veux me tuer », « je veux mourir ». Tu n’as pas encore 10 ans… 

Mon cœur a saigné à chaque fois. Tu n’es pas un enfant qui a d’énormes problèmes, tu ne vis pas de drame… pas que je sache. Tu es un enfant qui bouge, impulsif, un enfant qui ne sait pas comment exprimer ses émotions. En fait, tu les exprimes, mais avec des cris, des pleurs, de l’agressivité… et nous on réagit, je réagis… « C’est inacceptable comme comportement! »

Tu vois bien que je dis que c’est ton comportement qui est inacceptable, tu l’entends, tu le comprends n’est-ce pas? J’ai tellement tout le temps fais attention à faire cette différence, mais pourtant j’ai l’impression que tout ce que tu entends c’est que TU es inacceptable. Tu me l’as déjà hurlé aussi pendant une séance de devoirs qui allait tout croche (alors que tu es un premier de classe) « Dites-le que je suis un pas bon! »

Si tu savais combien de fois je me couche en pensant à toi à chercher comment t’aider, comment éloigner, faire disparaître ce regard qui m’effraie tellement… celui qui semble dire…J’ai pas demandé à venir au monde moi…

Je la vois, je la sens ton anxiété, je te la verbalise, mais tu ne veux pas… Tout ce que tu veux ce sont des câlins, sentir que je t’aime… Si tu savais combien je t’aime, mes bras te briseraient tellement je t’aime… J’aimerais tellement que mon amour puisse tout effacer de ce sentiment que je sens grandir en toi malgré moi, malgré toi… Je souhaite tellement me tromper…

Mais c’est vrai! Tu n’as pas demandé à venir au monde, mais moi j’ai demandé à ce que tu viennes au monde! J’ai demandé que tu sois là, mais je l’ai peut-être oublié dernièrement que c’était moi qui l’avais demandé. Ça veut dire que c’est à moi, le parent de prendre soin de toi, à moi de m’adapter à toi et non l’inverse. Je dois t’éduquer, t’enseigner c’est vrai… mais jamais tu ne dois devenir un poids, car c’est moi qui ai voulu que tu sois là, pas l’inverse.

C’est mon devoir de mère de t’aimer tel que tu es, d’accepter tes mauvais choix et de te guider sur les bons, de parfois reconsidérer ce que moi je considère comme un mauvais choix. Toi, tu dois apprendre de moi, tu dois découvrir, mais tu dois sentir que tu as ta place et ça c’est à moi de te la faire et de la sculpter à TA grandeur, pas à celle que je choisis pour toi…



Maman si heureuse que tu sois venu au monde


jeudi 10 octobre 2019

Nouvelle et améliorée


C'est fait! La Maison de la famille est belle et bien installée dans ses nouveaux locaux. Ne craignez plus de manquer de stationnement à proximité, ni même de pogner une contravention pour ''excès de parking''. Maintenant, l'équipe de la maison de la famille se situe dans l'ancienne bâtisse des assurances ''Raymond Chabot'' juste en face de l'église Saint-Jean. Le CAB, où nous avions pignon sur rue, reste un excellent partenaire. D'ailleurs, rester à  l'affût pour les inscriptions à la grande cuisine collective des fêtes qui est offerte à toute la population au mois de décembre. C'est vraiment un beau rendez-vous qui permet aux aînés et aux familles de travailler ensemble à la confection de repas festifs.

Soyez informés que les services et activités organisés par la Maison de la famille s'adressent aux personnes intéressées, peu importe leur revenu. Deux de leurs principaux mandats sont de créer des liens entre les familles et de dynamiser notre région en agissant de concert avec nos commerçants et nos producteurs. 

Nous avons encore notre espace commun, appelé le salon Rose-Ange. C'est un lieu agréable pour jaser, ventiler ou rigoler entre parents et avec les intervenantes. Même chose pour la halte garderie, qui vous est encore offerte sous réservation, soit pour le répit ou durant les activités entre parents.  On y retrouve des revues gratuites de naître et grandir et des livres intéressants à emprunter pour nous guider dans notre parentalité. Nous vous invitons à prendre une carte de membre qui vous permet d'être au courant de l’éventail de possibilités et d'avantages offerts par cet organisme à but non lucratif. Sachez que si vous avez un nouveau-né, vous obtiendrez cette carte annuelle gratuitement. Un trousseau Rose-Ange contenant des vêtements, une couverture en tricot et autres articles pour bébé naissant vous sera aussi remis.  

Depuis le premier octobre, l'équipe est ravie de vous accueillir et de connaître vos idées et suggestions. Car la maison de la famille, c'est une maison qui ce veut être aux couleurs des familles.