jeudi 27 février 2020

La suite de l'histoire de fiston...

Juin 2017, suite à un rendez-vous avec son médecin de famille et le rapport. d'orthophonie que nous avions en main, une demande pour voir un pédiatre a été faite. Nous avons été référés au CRE (centre de réadaptation de l'Estrie) par la pédiatre. Une autre demande avait été faite par l'orthophoniste du public.

Février à octobre 2018, prise en charge par le CRE. Une autre évaluation a été faite suivie de 11 rencontres individuelles. À la fin de cette période, la même conclusion orthophonique (trouble du langage avec atteinte sévère au plan réceptif et expressif).

En octobre 2018, nous avons été voir un généticien pour passer des tests plus poussés et nous avons su qu'il a un chromosome de plus qu'un enfant sans retard de développement. Le généticien nous a confirmé que cela n'a aucun lien avec ses retards. La science n'est pas assez avancée.

Février à août 2019, nous avons fait le choix d'aller au privé en orthophonie avec 10 rencontres individuelles. Pendant l'année avant qu'il entre à la maternelle, nous avons eu de l'aide d'une éducatrice spécialisée, d'une travailleuse sociale et d'une ergothérapeute.

Septembre 2019, le moment que je redoutais le plus; la rentrée à la maternelle. Il a eu aussi une rencontre avec la psychologue de l'école ainsi qu'une évaluation faite sur 4 rencontres pour lui donner un maximum de chances de réussite alors que d'habitude ça se fait sur une rencontre. Après réception des résultats, la reprise de la maternelle sera déjà envisagée même si nous étions en début d'année. Ensuite, il a eu 10 autres rencontres avec l'orthophoniste du CRE à l'extérieur de l'école pour lesquelles j'ai dû le voyager. Il a eu aussi 5 rencontres avec l'ergothérapeute. Un suivi en ergothérapie dont le dossier reste encore ouvert. Un autre bloc sera prévu à l'automne 2020. 

L'avantage d'avoir consulté très tôt, c'est qu'il a eu de l'aide d'une éducatrice spécialisée dès la rentrée scolaire. Mon petit homme m'a beaucoup impressionnée dans sa capacité d'adaptation, il s'est rapidement adapté à son nouveau milieu. On nous parlait qu'il ferait peut-être juste des demi journées, mais il a fait des journées complètes dès le départ. Ce que j'ai trouvé le plus dur et encore aujourd’hui, c'est le peu de communication que nous avons du professeur même avec un enfant avec des difficultés.Comme il a un problème sévère de langage, il ne se mettra pas à me raconter ses journées même si je lui pose des questions très simples. Il ne suit pas le programme régulier du préscolaire. 

La vraie communication s'est faite lors du premier bulletin. En tant que mère, quand tu vois que ton fils a des ''D'' partout dans son bulletin, c'est vraiment difficile mais c'est ce à quoi je m'attendais. Malgré ça, tout est adapté pour lui et tous les professionnels de l'école se sont mis ensemble pour l'aider le plus possible. Un plan d'intervention à été mis en place pour 2020-2021. 

Maman anonyme


jeudi 20 février 2020

Cellulaire et tablette : Comment garder le contrôle ?


Moi la première, j’utilise ses outils comme passe temps, pour trouver des recettes et même parfois pour jouer à des jeux, ou tout simplement pour regarder Facebook et écouter des émissions. Je ne prétends pas du tout avoir la recette miracle mais je me pose beaucoup de questions. Il ne faut surtout pas que ce texte culpabilise des gens ou que d’autres se sentent juger.
Discutons !
Cet automne, je suis passer devant une école primaire et j’ai vus dans la cour que certains enfants jouaient avec un appareil électronique et d’autre qui parlaient avec. Je dois avouer que j’ai du prendre un petit deux minutes. Je ne pensais pas qu’on était rendue là dans la société d’aujourd’hui. Moi dans le temps, je faisais rire de moi parce que j’arrivais de la campagne et que je portais des broches, pas parce que je n’avais pas «i-machin» pour communiquer. J’essaie de comprendre pour quelles raisons un parent peut croire que son enfant puisse avoir besoin de cet outil. J'aimerais beaucoup savoir quels arguments leur enfant a utilisé pour le convaincre. Ou encore, savoir si les parents ont vraiment eu leur mot à dire ou si c'est le «Père Noël» qui l'offre généreusement en «cadeau».
Il me semble qu’entre eux les enfants, n’ont pas de justification pour qu’ils ne puissent pas se parler face à face et non à travers un écran. Surtout des enfants entre 6 et 12 ans. Rendue là, est ce que la responsabilité devrait revenir aux parents ou même à l’école qui devrait en interdire l’utilisation dans son enceinte. 
Je sais que c’est un sujet qui revient souvent et je ne veux pas créer de redondance. Je trouve que jusqu’à maintenant, personne n’a proposé la solution miracle. Comment faire pour ne pas se culpabilisé d’utiliser ses appareils. On nous parle beaucoup de l’âge de l'enfant versus le temps d’utilisation. Il n’est vraiment pas recommandé de l’utiliser en bas âge, mais pouvons nous ne pas se sentir comme la pire mère au monde s’il nous est déjà arrivé de s’en servir pour avoir un deux minutes à nous ou juste pour respirer dans toute cette vie qui va trop vite.
Nous avons, comme société, créé ses objets et maintenant il faudrait simplement ne pas l’utiliser car se n’est pas bon. C’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire! Pouvons-nous laisser nos enfants jouer dehors et avoir du plaisir?
Enfants, Ruisseau, Jeu De La Nature, De Vacances    Maman de 4 enfants d'âge préscolaire 

jeudi 13 février 2020

Vous comprendrez pourquoi j'ai fait le choix de rester à la maison

Un jour, en janvier 2016, ma belle-mère accroche mon chum et lui fait remarquer qu’elle trouve que notre fils ne parle pas beaucoup pour son âge. Il avait alors 2 ans. Pourtant, dès sa naissance un test d’audition avait été fait, suivi d’un deuxième vers 1 an, car une des sœurs de mon chum est sourde. Un troisième test, vers 3 ans sera fait pour éliminer cette possibilité. Malgré tout, on se lance dans des démarches pour lui venir en aide et comme au public on se retrouve sur une liste d’attente, nous allons vers le privé pour voir une orthophoniste. C’est en juin 2016, qu’on a réussi à avoir un rendez vous au privé pour une évaluation, suivie de 4 rencontres pour nous guider. Septembre 2016, nous avons l’appel que nous attendions. L’orthophoniste au public refait une autre évaluation. La conclusion ''le langage réceptif et expressif présente une atteinte sévère''. Elle lance une hypothèse de trouble du langage. Nous avons eu droit à 2 rencontres pour aider notre fils.
On parle d’un enfant qui n’a pas tout à fait 3 ans et à ce moment il fréquente une garderie en milieu familiale depuis ses 11 mois. Mais là, il se retrouve le plus vieux du groupe, donc impossible qu’il avance au niveau du langage. Nous nous sommes fait conseiller d’aller vers un cpe, mais les places se font très rares. Grâce à un agrandissement de l’immeuble, nous avons eu la chance d’avoir une place avec son groupe d’âge. Il a été pris en charge, avec des rencontres seul à seul à tous les jours pendant une période d’une heure pour l’aider dans son retard de langage jusqu'à son entrée à l'école. Avril 2017, une autre évaluation a été faite avec la même conclusion. Nous avons eu droit à 5 rencontres d’environ 1 heure avec l’orthophoniste pour nous guider en tant que parents et outiller notre enfant.

À suivre...

jeudi 6 février 2020

N’appartenir qu’à soi

Tu déploies depuis peu, ta main entière pour montrer aux gens l’âge que tu as. Bague au doigt et tête couronnée, tu as souvent envie de ressembler à une princesse. Depuis que tu as l’attention nécessaire pour bien suivre les histoires que je te lis, ton champ d’intérêts s’est dirigé vers les contes de fées. C’est bien malgré moi, car j’ai essayé de t’éloigner des subterfuges de la royauté. Je croyais ainsi t’épargner ce que la société attend de nous, les femmes; être belles et se taire. J’ai longtemps caché le livre de cendrillon sur l’étage la plus haute de notre bibliothèque. Car, dès la lecture terminée, tu demandais que je le lise à nouveau.
Un jour, tu as découvert la version de Disney de la princesse et la grenouille dans un Croc-livre. Face à ton émerveillement je n’ai eu d’autre choix que d’apporter ce livre à la maison. Je te l’ai lu à petite dose en souhaitant que tu t’en désintéresses au fil des jours. Mais, tu étais captivée par ce récit et tu voulais connaître la suite jour après jour. J’ai dû me rendre à l’évidence, je ne pourrai t’empêcher de bâtir ta propre personnalité. J’ai aussi remarqué que les ‘’princesses nouveau genre’’ ressemblent davantage à des héroïnes qu’à de sottes jeunes filles attendant qu’un prince charmant viennent les sauver. Face à ce constat, je t’ai déniché le livre de Tiana (la princesse qui devient elle aussi grenouille) dans une bouquinerie.
Je suis ravie de te voir grandir et devenir une personne attentive au bonheur des autres. J’ai cru à tort que tu deviendrais capricieuse et égocentrique à force de jouer à la princesse. Mais les personnages que tu t’inventes veulent sauver le monde. Tu répands l’amour autour de toi. Tu m’inspires la joie et l’espoir d’un monde peuplé de petits héros.

À tes seize ans, contrairement à la belle au bois dormant, tu resteras bien éveillée. Plutôt que de te piquer le doigt sur un fuseau, tu écriras sûrement des histoires captivantes. À l’aide de ta plus belle plume, tu construiras un univers bien à toi. Et si les fées abondent dans les pages que tu noirciras, je ne t’en tiendrai pas rigueur. Je t’inviterai même à les mettre en couleur.
Ta maman qui n’a rien d’une reine, hormis sa princesse