mercredi 3 avril 2019

Que feras-tu?

De nos jours, être maman à la maison, suscite plusieurs questions.


-Que fais-tu comme activité?
-As-tu un plan de journée, une routine comme dans les garderies ?
-Que fais-tu pour la sociabilisation des enfants? Est-ce qu’ils voient d’autres amis?... Et j’en passe.
Des questions, les gens en ont. Des jugements aussi. Comme si être à la maison avec nos enfants de nos jours était un péché, alors qu’il n’y a pas si longtemps, dans le temps de nos grands-parents, c’était une normalité. Celles qui se faisaient poser des questions et se voyaient porter des jugements à cette époque, était celles qui allaient travailler.
Cela fait déjà plus de 7 ans que je suis maman à la maison. Nous avons pris la décision que je resterais à la maison avec les enfants au moins jusqu’à ce qu’ils aillent à l’école. Mon dernier entrera dans le monde scolaire en septembre. Déjà, il a grandi si vite.
Ces derniers temps, les questions que je me fais le plus poser sont :
-Que feras-tu quand ton dernier sera à l’école?
-Retourneras-tu au travail?
-Est-ce que ça te stresse?
-Ça doit être quelque chose, ton dernier qui entre à l’école… et j’en passe, encore.

On dirait que ça stresse plus les gens autour que moi à savoir ce que je ferai. Pourtant, ça ne regarde que moi. Ce que je ferai, sera mon choix.
Est-ce que ma vie s’arrêtera complètement parce que tous mes enfants seront à l’école? NON!
Est-ce que je me sentirais mal de vivre ma vie? NON! 
Est-ce que si je décidais de rester une autre année ou deux ou trois à la maison ça changerait quelque chose dans la vie des autres? NON!
Pour être honnête, est-ce que j’irai travailler? Est-ce que je resterai à la maison? Qu’est-ce que je ferai, je ne le sais pas. Je n’en ai aucune idée. Est-ce que sa me stresse? Non. 
La seule chose que je sais, c’est que je vais voir rendue là. Rien ne presse. Je vis l’instant présent. JE choisis de ne pas me stresser pour quelque chose qui est encore loin. 
Ça me fera sans doute un pincement de voir mon petit dernier quitter pour la grande école, peut-être pas non plus, comment savoir? Il est vrai que j’ai eu un pincement lors de l'entrée scolaire de mon premier enfant, mais je ne sais pas comment je vivrai celle-ci, tout ce que je sais c’est que je vivrai ce sentiment, ces émotions rendue là, cette journée-là, mais pas avant. Ça ne me sert à rien de penser à dans 6 mois, c’est trop loin et plein de choses peuvent se passer d’ici là. La vie sera tout simplement différente et je la savourerai tout autant. Pour une fois je ne planifie pas, je laisse aller la vie et elle me mènera où il sera bon d’aller. Et s’avez-vous quoi? J’aime ça!

Maman qui respire l’instant présent


Vivre le moment présent est plus rassurant que de stresser avec l’avenir.

Qui sait ce que la vie nous réserve. Profitons d’aujourd’hui.


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